Confrontés à la flambée sans précédent des prix de l’énergie, les Français ne sont pas au bout de leurs mauvaises surprises.
Le gouvernement vient en effet de confirmer le prochain bond, historique, du prix de gros du nucléaire. Au 1er juillet prochain, date de l'entrée en vigueur de la réforme du marché de l’électricité engagée par la droite, ce prix de vente passera à 40 €, puis à 42 € dès 2012.
La nouvelle n’est pas de bon augure pour nos concitoyens. Nettement supérieur au tarif aujourd’hui en vigueur, d’environ 35 euros, cette annonce de prix préfigure des hausses qui viendront alourdir encore leur facture d’électricité. D’après la Commission de régulation de l’énergie (CRE), cette hausse pourrait atteindre 25 à 30% d’ici 2015, qui viendrait s’ajouter à la hausse de 10% depuis 2005.
Cette perspective n’est pas acceptable : chaque nouvelle hausse réduit encore un peu le pouvoir d’achat des Français. L’avenir de notre mix énergétique doit faire l’objet d’un débat démocratique pour fixer le cadre d’une réelle conversion sociale-écologique permettant de combiner accès universel garanti, y compris pour les plus modestes, et transition vers des productions propres et sûres.
François Brottes, député, 1er Vice-président du groupe SRC
Aurélie Filippetti, Secrétaire Nationale à l’Energie
Razzy Hammadi, Secrétaire National aux Services Publics
Laurence Rossignol, Secrétaire Nationale à l’Environnement
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