François Hollande : 100 000 places de formation prioritaire
en 2014 pour qu' «aucune offre d'emploi ne reste sans candidat faute de
formation»
Mardi
dans la Loire, François Hollande a fait un point d'étape des
«formations prioritaires pour l'emploi» : un dispositif visant à
permettre à des demandeurs d’emploi de suivre une formation, dans des
métiers qui recrutent à court ou moyen terme, mais qui ne trouvent pas
aujourd'hui assez de candidats formés.
Lancé
durant l’été 2013, le dispositif « Formations prioritaires
pour
l'emploi » fait suite à la deuxième Grande conférence
sociale. Ce plan
est financé par l’Etat, les partenaires
sociaux, les conseils régionaux et l’Agefiph, pour un
total de près de 200 millions d’euros.
François Hollande a annoncé que ces formations
atteindraient le nombre de 40.000 avant la fin
de l'année, soit 10.000 de plus par rapport à ce qu'il
avait annoncé en juin lors de la deuxième grande
conférence pour l'emploi. L'objectif est d'atteindre
100.000 formations de ce type en 2014,
soit à peu près l'équivalent du nombre d'emplois
non pourvus en France.
Les secteurs et métiers les plus représentés dans la plupart
des régions sont le BTP (maçons, plâtriers, menuiserie…),
l’industrie (chaudronniers, soudeurs…), le transport
et la logistique, les services aux entreprises
et aux personnes (aide à domicile, assistantes
maternelles…), le commerce, l’hôtellerie et
les métiers de bouche.
Comme l'a rappelé hier le président, aucune offre d'emploi
ne doit rester sans candidat faute de formation.
En dotant les demandeurs d’emploi de compétences
recherchées sur le marché du travail, ces formations p
rioritaires contribuent à l’inversion durable de
la courbe du chômage.
Lors de sa visite, François Hollande a rappelé
sa volonté
: inverser la courbe du chômage d'ici la
fin de l'année. Interrogé sur
les derniers chiffres
du chômage annonçant une reprise, le président
a
précisé sa démarche et celle du gouvernement :
«ce mouvement dans l'économie (nous) nous
devons de l' accompagner, porter, stimuler» ajoutant :
Ce
n'est pas un chiffre sur un mois qui comptera
, c'est la succession des
baisses du nombre de chômeurs (...)
si la courbe s'inverse, ça
signifiera que nous sommes
dans un chemin qui permet de retrouver
confiance et espoir.
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