François Hollande a rappelé hier ses engagements pour la France sur BFM TV.
"Le candidat sortant s'est déclaré, il fait campagne avec violence, avec agressivité, c'est bien la forme qu'il a choisie", a-t-il réagi. "Moi, je fais en sorte de présenter mon programme, mes idées, ma démarche, ma volonté, mon chemin pour la France. C'est le seul objectif que je me fixe".
"Le bilan de Nicolas Sarkozy, les Français le connaissent: son projet, c'est son bilan (...) ce qu'il a dit encore cet après-midi (à Marseille), c'est la justification de ce qu'il avait fait et aucune proposition nouvelle", a-t-il lancé.
François Hollande a affirmé face à "un Etat UMP", "un vrai système", "au niveau du ministère de l'Intérieur, avec un certain nombre d'excès dont les tribunaux sont aujourd'hui saisis" comme dans la justice avec "des nominations de procureurs qui ont été des amis du pouvoir". Qu'il s'agissait "sans qu'il y ait de brutalité, sans qu'il y ait d'excès, (de) remettre l'Etat républicain à sa place".
"Aucun de ceux qui aujourd'hui exercent des responsabilités et qui sont loyaux n'ont à s'inquiéter mais, en revanche, ceux qui sont liés à ce système auront forcément à laisser la place à d'autres", a-t-il développé.
Sur l'annonce du candidat sortant d'introduire une part de proportionnelle aux législatives, François Hollande a fait remarqué qu'elle "arrive au moment où elle ne peut pas se traduire". "Il a été président pendant 5 ans, il aurait parfaitement pu introduire la proportionnelle, il ne l'a pas fait. Pire encore, il a fait voter une réforme constitutionnelle en 2008 où il a écarté la proportionnelle. Il a fait un redécoupage des circonscriptions sans introduire de proportionnelle", a-t-il pointé.
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