Près de 7500 manifestants ont parcouru les rues annonéennes mardi après-midi. En tête du cortège on dénombrait entre 300 et 350 jeunes lycéens.
La mobilisation a été exceptionnelle par son ampleur, de même à Privas, Aubenas, Valence, au Cheylard, et au Péage de Roussillon… et dans les 240 manifestations (3,5 millions de personnes) organisées partout en France.
Défendons nos retraites, car une fois encore le gouvernement tente de supprimer un acquis social (Les Français se disent favorables à 63 % au maintien de l'âge du départ à la retraite à 60 ans), qui touche en priorité notre santé.
Notre système de soins et de protection sociale démontre les bienfaits du service public. La solidarité intergénérationnelle, sur laquelle il est construit, nous a préservé des dérives et des inégalités dramatiques dont sont victimes les populations dans de nombreux pays, y compris parmi les plus développés.
Ensemble, nous pouvons faire reculer
le gouvernement !
Le gouvernement doit faire preuve de responsabilité.
Communiqué de presse
« Les mobilisations ont été massives. Le mouvement s'amplifie et s'élargit. C'est la plus grande vague de manifestations qu'ait connue notre pays depuis longtemps. Les Français de plus en plus nombreux, de toutes générations, disent clairement qu'ils ne veulent pas de cette réforme.
J'appelle le gouvernement à faire preuve de responsabilité. Son entêtement ne mène nulle part si ce n’est à des risques d’affrontement. On ne réforme pas les retraites contre les Français. Il faut faire une réforme, mais pas celle là. Notre pays n'admet pas les injustices. Le projet du gouvernement est symbolique de l’ensemble des injustices et inégalités qui caractérisent sa politique et que les Français jugent intolérables.
Notre pays ne veut pas non plus d'une réforme qui n’apporte pas les financements nécessaires et qui dès lors entraînera une baisse irrémédiable des pensions. Les socialistes ont montré par leurs propositions qu’il est possible de mener une réforme juste et efficace des retraites.
J’en appelle au Président de la République, garant de l'unité de notre pays et de la cohésion sociale. Je lui demande de retirer son projet, de recevoir les syndicats et les partis de gauche, afin d'engager enfin les négociations et la réforme qu’attendent les Français. »
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