Député de l’Ardèche
Maire d’Annonay
COMMUNIQUE DE PRESSE
Lundi 13 décembre 2010
Olivier Dussopt dénonce le mépris et le double discours
du Gouvernement sur la sécurité
Cela a été confirmé par un courrier du Préfet de l’Ardèche le 8 décembre. Le commissariat de Police d’Annonay fermera ses portes en 2011 et les communes d’Annonay et Davézieux dépendront alors de la zone d’intervention de la Gendarmerie Nationale.
Depuis des mois, Olivier Dussopt et son équipe municipale demandent des moyens supplémentaires pour la Police et demandent aussi quel sera l’avenir du Commissariat. Le Ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, n’a jamais daigné répondre et n’a pas eu le courage d’assumer ses décisions.
Olivier Dussopt a répondu au courrier du Préfet en posant trois conditions pour que la Ville participe aux discussions et au transfert en zone de Gendarmerie :
- La première concerne le traitement du personnel de police. Beaucoup de policiers sont sur notre bassin depuis longtemps et y ont acheté leur résidence. Leurs conjoints, le plus souvent des femmes, ont des emplois ou des commerces sur place. Olivier Dussopt demande des garanties sur la manière dont les agents de police seront traités et accompagnés.
Il salue par ailleurs leur implication et leur courage. Il les assure de son soutien.
- La deuxième condition est que des garanties soient apportées sur les effectifs. Le transfert en zone de gendarmerie ne doit pas entrainer de baisse des effectifs ni de remise en cause du service rendu aux habitants. Chaque policier doit être remplacé par un gendarme et l’accueil doit être assuré 24h/24.
- La troisième condition est que la construction de la future caserne de gendarmerie soit assumée par l’Etat. Il ne serait pas acceptable que la Ville doive la financer et s’endetter pour une décision qu’elle n’a pas pris.
Olivier Dussopt dénonce le double discours du Gouvernement et des élus UMP. Tous ceux qui aujourd’hui soutiennent l’UMP, tous ceux qui la représentent, passent leur temps à donner des leçons en matière de sécurité. C’est indécent quand on sait que le Ministre de l’Intérieur, avec le soutien des députés UMP, a supprimé presque 10 000 postes de policiers en trois ans et qu’il annonce encore 7 000 suppressions de plus.
Comment peut-on parler de sécurité en permanence et baisser les moyens en supprimant des postes ? C’est un double discours scandaleux. D’ailleurs, les élus UMP du Conseil Municipal avaient refusé de voter une motion de soutien aux policiers lorsque la fermeture avait été évoquée. Leur soutien acharné au Gouvernement fait d’eux les coresponsables de cette décision.
La sécurité doit être une priorité mais elle nécessite des moyens. Olivier Dussopt souhaite que cette mauvaise décision du Gouvernement ne soit pas trop préjudiciable pour la sécurité des habitants du bassin.
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