Député de l’Ardèche
Maire d’Annonay
COMMUNIQUE DE PRESSE
Vendredi 2 Septembre 2011
Rentrée scolaire 2011-2012 :
« Le service public d’éducation doit cesser de subir la purge gouvernementale »Dans le domaine de l’éducation, Nicolas Sarkozy n’aura pas attendu la crise financière pour décréter un plan général d’austérité. Pour sa 5e rentrée scolaire, il peut même se vanter d’avoir réussi son pari tant l’école manque aujourd’hui de moyens. Enseignants, AVS, surveillants, les écoles manquent de plus en plus de personnels.
Au total, ce sont près de 80.000 postes qui auront été supprimés dans l’Education Nationale. Les enseignants spécialisés auront quasiment disparu des écoles en même temps que les élèves de moins de deux ans dans les maternelles. Même la formation des maîtres aura été sévèrement amputée, laissant les jeunes recrues sans réelle ressource et sans préparation pratique devant leurs classes.
Le constat aujourd’hui est lourd, les dysfonctionnements nombreux. C’est pourquoi les personnels de l’Education Nationale le répètent sans cesse. Ils se mobilisent pour dire non à la politique gouvernementale et aux incessantes économies qui se font au détriment du service public d’éducation. Les professeurs ne disposent plus de bonnes conditions pour exercer leur métier, ni même pour l’apprendre ; les parents voient leurs enfants se fondre dans des classes toujours plus chargées ; et les élèves les plus en difficulté ne sont pas accompagnés à la hauteur de leurs besoins.
Alors que l’école publique doit fournir les outils qui permettent à chacun d’avancer dans notre société, elle aggrave aujourd’hui les inégalités en laissant les plus démunis sur le bord du chemin.
En cette rentrée de septembre 2011, je soutiens donc les équipes administratives et pédagogiques des établissements scolaires (écoles, collèges et lycées) qui doivent faire face à la baisse de leurs moyens. Je dénonce aux côtés des organisations syndicales les très mauvaises conditions dans lesquelles se fait cette rentrée.
Le service public d’éducation doit cesser d'être une variable d'adaptation budgétaire. Il a par ailleurs besoin d’évoluer et de s’adapter aux changements de notre monde. Une refonte de notre système éducatif est aujourd’hui nécessaire. Nous devons adapter les rythmes scolaires et faire en sorte que l’école « obligatoire » retrouve son objectif premier qui est de lutter contre les inégalités scolaires et sociales. Nous devons aussi, et d’urgence, remettre en place une formation professionnelle des enseignants dont le métier a évolué en même temps que la société.
L’éducation de nos enfants est une priorité. N’hypothéquons pas leur avenir en bradant l’un des symboles de notre République, en mettant à mal une institution permettant à chaque enfant de construire sa vie.
Au total, ce sont près de 80.000 postes qui auront été supprimés dans l’Education Nationale. Les enseignants spécialisés auront quasiment disparu des écoles en même temps que les élèves de moins de deux ans dans les maternelles. Même la formation des maîtres aura été sévèrement amputée, laissant les jeunes recrues sans réelle ressource et sans préparation pratique devant leurs classes.
Le constat aujourd’hui est lourd, les dysfonctionnements nombreux. C’est pourquoi les personnels de l’Education Nationale le répètent sans cesse. Ils se mobilisent pour dire non à la politique gouvernementale et aux incessantes économies qui se font au détriment du service public d’éducation. Les professeurs ne disposent plus de bonnes conditions pour exercer leur métier, ni même pour l’apprendre ; les parents voient leurs enfants se fondre dans des classes toujours plus chargées ; et les élèves les plus en difficulté ne sont pas accompagnés à la hauteur de leurs besoins.
Alors que l’école publique doit fournir les outils qui permettent à chacun d’avancer dans notre société, elle aggrave aujourd’hui les inégalités en laissant les plus démunis sur le bord du chemin.
En cette rentrée de septembre 2011, je soutiens donc les équipes administratives et pédagogiques des établissements scolaires (écoles, collèges et lycées) qui doivent faire face à la baisse de leurs moyens. Je dénonce aux côtés des organisations syndicales les très mauvaises conditions dans lesquelles se fait cette rentrée.
Le service public d’éducation doit cesser d'être une variable d'adaptation budgétaire. Il a par ailleurs besoin d’évoluer et de s’adapter aux changements de notre monde. Une refonte de notre système éducatif est aujourd’hui nécessaire. Nous devons adapter les rythmes scolaires et faire en sorte que l’école « obligatoire » retrouve son objectif premier qui est de lutter contre les inégalités scolaires et sociales. Nous devons aussi, et d’urgence, remettre en place une formation professionnelle des enseignants dont le métier a évolué en même temps que la société.
L’éducation de nos enfants est une priorité. N’hypothéquons pas leur avenir en bradant l’un des symboles de notre République, en mettant à mal une institution permettant à chaque enfant de construire sa vie.
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