Chaque année, je publie un bilan de mandat pour rendre compte de mes activités et de la manière dont j'exerce mon mandat de député. Ce bilan annuel vient s'ajouter à la lettre hebdomadaire envoyée par mail, au blog mais aussi à la page facebook qui est un vecteur de compte-rendu permanent.
La session sera suspendue à la fin du mois de février du fait des élections présidentielles et législatives. J'ai donc décidé de publier un bilan non pas annuel mais plus global afin de rendre compte de mon activité depuis juin 2007 lorsque les électeurs de la 2nde circonscription de l'Ardèche m'ont témoigné leur confiance.
Je me suis présenté 2007 avec la volonté de servir efficacement les 120 000 habitants du Nord Ardèche. L’emploi et le développement économique, le maintien des services publics et des solidarités ou encore l’amélioration de notre cadre de vie étaient les principaux axes de travail que je m’étais fixés. Aujourd’hui, à l'échéance de mon mandat, je souhaite vous présenter le bilan de mon action sur la base de ces éléments.
D’abord la méthode. Présent sur le terrain et à l’Assemblée nationale, j’ai eu à coeur de travailler les dossiers du territoire en partenariat avec les associations, les collectivités et les partenaires économiques, pour les défendre à Paris et en Ardèche. Disponible, à l'écoute des besoins mais aussi force de proposition, j’ai agi pour promouvoir toutes les richesses du Nord Ardèche.
Michele Victory, ma suppléante, m’a accompagné tout le mandat et nous avons organisé des permanences déconcentrés.
Aux côtés des acteurs locaux, je me suis impliqué pour accompagner le territoire dans ses initiatives. Présent sur les manifestations publiques, qu’elles soient institutionnelles, culturelles, sportives ou économiques, ou au cours de mes tournées cantonales, j’ai été au contact des acteurs locaux et des problématiques de terrain. J’ai ainsi rencontré les élus dans leurs communes pour échanger au sujet de leurs projets. J’ai constaté chaque semaine la forte dynamique associative.
Dès la première année du mandat, nous avons du faire face à la crise économique et à ses conséquences sur le territoire. Les conséquences économiques d’abord avec la perte de vitesse de la sphère industrielle. Les conséquences sociales ensuite avec les trop nombreuses pertes d’emploi et fermetures d’entreprises. Dans ce contexte, le « Président du pouvoir d’achat » faisait voter la loi en faveur du Travail, de l’Emploi et du Pouvoir d’Achat (TEPA) défiscalisant les heures supplémentaires pour permettre aux Français de « travailler plus pour gagner plus » et instaurant le bouclier fiscal qui prive depuis l’Etat de 15 milliards d’euros par an au seul profit des foyers les plus riches. L’instauration des franchises médicales ou la récente taxation des mutuelles de santé, la suppression de la demi-part fiscale accordée aux parents ayant élevé leur enfant seuls, l’augmentation des prix du gaz et de l’électricité, la réforme injuste des retraites ont été votées par la suite, faisant porter aux foyers les moins aisés le poids de la rigueur budgétaire.
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