Terrorisme médiatique et grand-banditisme intellectuel: les deux mamelles de la campagne UMP.
Nicolas Sarkozy l’a compris, il ne gagnera pas l’élection présidentielle à la loyale: son bilan est indéfendable, sa personne est rejetée, il n’a pas de projet et son camp est miné par la division entre ceux qui courent après le Front National et ceux qui pleurent la disparition de la bonne vieille UDF. L’UMP n’existe plus que par la peur panique de perdre le pouvoir.
Une seule stratégie de campagne s’impose: mentir et tricher. Le vrai modèle de Nicolas sarkozy n’est pas Angela Merkel, mais un mélange de Silvio Berlusconi et de Vladimir Poutine, avec le vide idéologique de l’un et la brutalité des méthodes de l’autre.
Promettre aux Français salariés modestes 1000 euros de plus sur leur feuille de paie en direct au journal de 20h n’est rien d’autre qu’un abus de confiance, de la vente forcée, une escroquerie.
Le Nicolas Sarkozy qu’on cherche à vendre aux Français est un faux, une contrefaçon, un produit de contrebande imaginé par des cerveaux d’extrême-droite et revendu par des valets sans morale comme Xavier Bertrand, qui ne prennent même plus la peine de justifier l’injustifiable en préférant insulter l’adversaire.
Nicolas Sarkozy a gouverné en bande à part, il fait campagne en bande organisée. Tout un programme, en effet.
Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole de François Hollande
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