Pour tout renseignements contacter le trésorier de l'association : 07 81 59 10 66.
Pour un meilleur suivi des cotisations, il est préférable de s'adresser directement à la section.
Lundi 23 février 2015
Conseil municipal, à partir de 18h30 en Mairie, Salle Montgolfier.
Nos valeurs | PS - Parti socialiste « Être socialiste, c’est ne pas se satisfaire du monde tel qu’il est, c’est vouloir changer la société. L’idée socialiste relève, à la fois, d’une révolte contre les injustices et du combat pour une vie meilleure. Le but de l’action socialiste est l’émancipation complète de la personne humaine. » Article 1 de la déclaration de principe du Parti socialiste.
François Hollande les a surnommés les "pleureuses ". C'est sa manière d'ironiser sur tous
ces "riches" qui, depuis son élection, défilent en rangs serrés pour le
dissuader de taxer les revenus de plus de 1 million d'euros par an à
75%. Ils le convient à déjeuner ou harcèlent ses amis, ses conseilleurs,
ses ministres et ses camarades de la promotion Voltaire de l'ENA. Un
enfer !
Depuis le mois de mai, il a reçu, en toute discrétion, plusieurs grands patrons à l'Elysée.
Le président a poliment écouté Bernard Arnault, l'empereur du luxe,
quatrième fortune mondiale, l'un des invités du Fouquet's en 2007, après
la victoire de Nicolas Sarkozy. Il a aussi déjeuné avec son concurrent,
le très chiraquien François Pinault. Lui a au moins eu le bon goût de
le soutenir pendant la campagne. Mais, comme ses congénères du CAC 40,
entre la poire et le fromage, il a fait entendre le lamento du moment.
Un lobbying efficace
"C'est incroyable, a confié le président à l'un de ses proches. Je
pensais que tous ces dirigeants venaient pour discuter compétitivité,
croissance, stratégie industrielle. Mais non ! Tous ne m'ont parlé que
d'une seule chose : les 75%." Sans même respecter de trêve estivale. En
juillet et en août, les demandes de rendez-vous ont continué à affluer,
les SMS ont crépité et les serveurs de l'Elysée ont été inondés de
propositions pour "adapter" la promesse phare du nouveau quinquennat.
Autrement dit, pour l'édulcorer.
Le lobbying a été efficace. Les pleureuses ont réussi à contaminer
une bonne partie des troupes hollandaises avec leurs menaces de
délocalisation de siège et d'exil dans des contrées fiscalement plus
accueillantes. La supertaxe de 75%, censée toucher 3.600 foyers et
rapporter aux alentours de 600 millions d'euros par an, ne devrait
finalement concerner qu'un millier de personnes pour une durée
exceptionnelle de deux ans. Exonérés, les footballeurs et les artistes,
au prétexte qu'ils sont des "créateurs" et que leurs gains sont
"aléatoires". A ce rythme-là, il faudra aussi exempter les notaires, les
banquiers ou les avocats d'affaires qui ont des revenus irréguliers !
"Taxation punitive"
Il n'est sans doute pas aisé de résister aux pressions des riches. En
public, leur discours reste policé. Ils parlent de "taxation punitive"
ou d'"impôt confiscatoire"
en faisant traîner le "oare", comme si cet adjectif était insuffisant à
exprimer leur profonde douleur. Mais en privé, quelles outrances !
"Cette mesure est inique", s'étrangle le dirigeant d'une entreprise
financière qui exige l'anonymat comme si les sans-culottes étaient déjà à
sa porte, tandis qu'un autre lance, hystérique : "Les 75%, c'est du
viol !"
Stéphane Le Foll, ministre de l'agriculture et rassembleur des
hollandais traditionnels, voulait obtenir plus de place pour ses troupes
au sein des instances du parti. Avec le soutien de trois ministres de
poids, Moscovici (Economie), Valls (Intérieur) et Peillon (Education
nationale) et du président du groupe socialiste au Sénat, la nouvelle
alliance a des arguments à faire valoir : "Ils sont aux responsabilités,
ils ont le même âge à peu près, ils ont tout à construire ensemble dans
l'avenir", explique un député proche de Le Foll.
"Les termes de l'accord stipulent le respect de la ligne de François Hollande,
avec le vote du traité européen", précise-t-il. "Nous voulons aussi le
respect de l'équilibre dans la gouvernance du parti, et un PS dynamique.
Il y a énormément de gens qui sont partis dans les cabinets
ministériels, il faut renouveler les instances."
"Persuasion et calinothérapie"
Un ministre proche de Hollande décrypte l'enjeu : "Depuis le congrès
de Reims en 2008 où nous n'avions pas présenté de motion, nous sommes
presque absents des institutions du parti. Or c'est François Hollande
qui a gagné la primaire et la présidentielle, il faut donc rétablir la
balance."
Rétablir l'équilibre ou prendre le pouvoir? Avant les vacances,
François Rebsamen et Stéphane Le Foll avait envisagé de proposer leur
candidature à la tête du parti. Dans un souci d'apaisement avec Martine Aubry,
l'Elysée leur a demandé de renoncer à leurs ambitions. "Sur la méthode,
nous n'avons pas apprécié d'apprendre par l'AFP la signature d'une
contribution commune entre Ayrault et Aubry", explique un hollandais.
Habituellement la composition des institutions est déterminée à la
proportionnelle des courants. Mais tout le monde (mis à part l'aile
gauche qui hésite à faire une motion) se réunira cette fois-ci sous une
seule bannière. La répartition des postes se fera donc par des
négociations internes.
En faisant un accord commun, les hollandais, les moscovicistes, les
peillonistes et les vallsistes veulent obtenir un deal, où le score du
congrès de Reims et le score de la primaire seraient pris en compte dans
la répartition des postes. Quelles sont leurs marges de manoeuvre pour
les négociations ? "Il faut utiliser la persuasion et la
calinothérapie", s'amuse un ministre.
En revanche, la question du premier signataire de la motion, qui
deviendra automatiquement le premier secrétaire du parti, n'entrait pas
dans l'accord. François Rebsamen répète la consigne de François
Hollande, sans conviction : "Je veux ce que veut Martine". Mais les
hollandais ne portent pas dans leur coeur Jean-Christophe Cambadélis,
estimant qu'il incarne "le parti à l'ancienne", et "le retour de DSK".
La solution Harlem Désir ne soulève pas les foules non plus. Mais ils n'ont pas leur mot à dire. La décision se prendra entre Hollande, Ayrault, et Aubry. Ca les hollandais l'ont bien compris.
Laurent
Baumel lance l’atelier en relevant l’importance de la question
géographique, de territoire, dans le comportement électoral et nous
interroge : la question sociale se conjuge-t-elle avec la question
territoriale ?
Olivier Dussopt constate qu’en zone rurale, il existe un sentiment
d’injustice vis-à-vis des quartiers prioritaires. Il convient donc de
faire attention au zonage pour les politiques publiques. L’égalité
territoriale dans l’accès au service pose la question du niveau de la
décentralisation et de l’intervention de l’Etat.
Hélène Geoffroy regrette que, si la politique de la ville a modifié
le visage des quartiers, elle n’a pas réglé les problèmes humains
(emploi, espoir en l’avenir). Elle juge nécessaire de remettre les élus
dans le cœur de cette question sur le terrain : « Ceux qui font la ville
ou la politique de la ville n’y habitent pas. »
Gaël Brustier indique qu’il faut donc créer une vision du monde
alternative à celle de la droite, rompre avec l’idée du déclin et
renouveler la question de ce qui nous tient ensemble à réinventer avec
un rapport à l’immigration différent.
Carole Bachelot perçoit une montée de l’indifférence politique dans
les quartiers populaires vers une société à l’américaine (indifférence
croissante, augmentation des questions communautaires). Moins il y a de
travail et d’association, moins on a d’incitation à voter.
Interventions de la salle : Comment remettre des moyens dans
l’aménagement du territoire (transport, service public, emploi) quand on
a annonce qu’on n’a pas de moyens ? Comment faire intervenir davantage
l’Etat sans zonage ? On veut mettre fin à la discrimination positive à
la française, comment ? Le RSA a été un échec, comment redresser la
barre ? Comment parler aux habitants des zones péri-urbaines de
problèmes qu’ils ne connaissent pas mais qui les inquiètent.
Retour en tribune : Les politiques d’exception ont donné des moyens
pour changer le visage urbain mais ça crée le sentiment qu’il y a des
lieux à part. Ça a donné aussi le sentiment des moyens importants
étaient déversés pour rien puisqu’il y a encore des émeutes. Il vaut
mieux faire la même politique partout quitte à combler des décalages.
Les gens pensaient que les aides étaient pour tout le monde maintenant
on pense que c’est pour les autres.
Il n’y a pas d’un coté les quartiers populaires et de l’autre les
zones rurales mais il y a des situations difficiles avec des
problématiques souvent communes (accès à la formation, accès au
transport et du coup à l’emploi).
La fondation Terra Nova fait une trentaine de
propositions décapantes en matière de santé dans un rapport qu'elle
s'apprête à publier, préconisant notamment un "Etat sanitaire fort", qui
prendrait à son compte des prérogatives de l'assurance maladie.
Intitulé
"Réinventons notre système de santé au-delà de l'individualisme et des
corporatismes, le rapport d'une centaine de pages, dont l'AFP a obtenu
copie jeudi, va sortir à point nommé à l'occasion de l'université d'été
du PS à La Rochelle ce week-end.
Le "think tank" prend ses
distances avec le modèle d'organisation de la santé reposant en grande
partie sur la Sécurité sociale datant de 1945, qu'il juge dépassé.
Il
prône un plus grand rôle de l'Etat, tant dans le domaine réservé de la
Sécu, que dans l'assurance maladie complémentaire, ce qui signifie
empiéter fortement sur le pré carré des syndicats (Sécu) et sur celui
des mutuelles pour les complémentaires, des acteurs qui sont des
soutiens traditionnels de la gauche.
La gauche "ne peut se
contenter de valoriser l'héritage de la Libération" peut-on lire dans
l'introduction. "Elle doit l'adapter aux transformations de notre temps
quitte à s'écarter pour cela du modèle historique de 1945 dont sont
issus certaines de ses valeurs et certains de ses soutiens", estime
Terra Nova.
Le rapport, rédigé par le sociologue Daniel
Benamouzig, préconise toutefois un système solidaire et non pas un
"recours élargi au marché". Mais pour y parvenir il réclame un "Etat
sanitaire fort", régionalisé et démocratisé.
"L'idée est de
rassembler autour de l'administration centrale des instances de
régulation aujourd'hui dispersées auprès de l'assurance maladie ou au
sein d'une myriade d'agences spécialisées", selon le rapport.
En
matière de remboursements, le rapport souhaite "un haut niveau de prise
en charge" et propose deux options: "une extension de la couverture par
la sécurité Sociale sur le modèle du régime existant en Alsace Moselle
(qui rembourse mieux, ndlr), ou une assurance obligatoire complémentaire
régulée".
L'assurance complémentaire obligatoire s'accompagnerait
de la création d'une "autorité indépendante de régulation de
l'assurance complémentaire santé" qui viendrait s'immiscer dans le
maquis des complémentaires (mutuelles, assurances, institutions de
prévoyance).
Conséquence d'une meilleure prise en charge des soins, les dépassements d'honoraires médicaux seraient interdits.
Par
ailleurs, estimant que les rapports médecins-patients ont profondément
changé, Terra Nova appelle à "en finir avec la référence au médecin de
famille", rebaptisé "médecin traitant" en 2004.
"Ce n'est pas en cent jours qu'on change le pays, c'est en au moins cinq ans, puisque le mandat est de cinq ans", a déclaré le ministre du Redressement productif devant la presse en arrivant à la Fête de la rose de Frangy-en-Bresse, son fief. Il était interrogé sur les propos de l'ex-candidat du Front de gauche dans le JDD dans lequel il qualifie de "creux" et de "presque rien" les cent jours de François Hollande.
"Beaucoup de choses ont été faites"
"Pour ma part, pour redresser l'économie, l'industrie de notre pays, je réclame cinq années pleines. Nous allons nous consacrer pendant ces cinq années à reconstruire pierre après pierre une industrie, la mener sur le chemin de la renaissance", a-t-il dit, se disant "très combatif" et "très engagé" pour cette rentrée. "Il y a beaucoup de choses qui ont été faites, il ne faut pas être injuste", a-t-il estimé, ajoutant que "le Parlement va être très sollicité à la rentrée".
Selon lui, "toutes les gauches doivent s'unir, et d'ailleurs tous les Français doivent se donner la main pour réussir le redressement de notre pays". "Nous avons besoin de rester soudés face à la difficulté et l'adversité du moment pour réussir à changer les choses. Ça concerne tout le monde, la gauche, comme la droite, comme tous les Français", a-t-il commenté.
Après trop de heurts, la nomination de Christiane Taubira au poste de garde des sceaux devait répondre à la nécessité de voir à nouveau appliquer une politique pénale qui serait apaisée et imperméable à toute forme de démagogie. Cette seule promesse a suffi à certains esprits échauffés pour lui contester le droit d'occuper la charge qui est la sienne au gouvernement.
D'Eric Zemmour à Marine Le Pen en passant par Christian Jacob, il a été réuni, avec une rare violence et sur sa seule personne, ce qui a pu être écrit de plus bête et de plus vulgaire sur les femmes en politique et sur la gauche, dont le seul but serait de laisser les criminels en liberté. La palme revient à Jean-François Copé, pour qui "les gens ont voté Marine Le Pen (...) et on a Taubira à la justice".
Il faut cependant reconnaître aux contempteurs de Mme Taubira d'avoir perçu l'enjeu de la réorientation judiciaire de notre pays. En à peine cent jours, nous assistons à un redressement où la raison reprend le dessus sur l'émotion. Que l'on en juge : rétablir un ministère qui ne soit pas une simple annexe du ministère de l'intérieur était devenu une exigence. Si l'ordre public doit être assuré, ce n'est pas au détriment de l'équité et de la dignité. Ainsi, c'en sera probablement bientôt fini de la "rétention de sûreté", qui permet de maintenir en détention des personnes ayant purgé leur peine, sur la seule présomption des actes qu'elles pourraient accomplir.
Conformément aux engagements du président de la République, le garde des sceaux s'interdit toute intervention dans les affaires en cours. Les nominations de magistrats obéissent maintenant aux mérites des intéressés et aux recommandations du Conseil supérieur de la magistrature. Tout juste fallait-il qu'une forme de scandale cesse : à Nanterre, le procureur de la République qui incarnait une justice suspectée d'entretenir des liens incestueux avec le pouvoir politique a été déplacé à la Cour d'appel de Paris.
Sans dogme ni tabous, Christiane Taubira a choisi de redonner à la justice des mineurs toute la variété des mesures qui sont à sa disposition – sans imposer la systématisation de réponses univoques comme les centres éducatifs fermés.
Mais ce n'est pas l'essentiel. Mme Taubira a entamé un débat ardu sur le sens de l'incarcération, après des années de mensonges et de démagogie. Chacun sait que "la prison remplit la prison", de sorte qu'elle sert aux délinquants d'"école du crime". Cette tendance s'est aggravée depuis l'instauration des "peines planchers" en 2007, qui a rendu automatique le prononcé de peines d'emprisonnement ferme en cas de récidive, même pour la petite délinquance. Les résultats sont édifiants : la surpopulation carcérale a explosé en même temps que le nombre de peines non exécutées, faute de moyens et de place. Mais, aux yeux de l'opinion, l'essentiel était sauf puisque l'apparente sévérité de la justice pouvait être brandie en étendard.
Procès calomnieux
Pour changer cette inflexion, la ministre a déclaré qu'elle consacrerait ses efforts budgétaires au développement des services d'insertion et de probation, et qu'elle augmenterait le nombre de juges d'application des peines. S'il ne devait rester qu'une seule raison pour laquelle Christiane Taubira mériterait notre considération, ce sera bien celle d'avoir mis en exergue ce qu'il advient des condamnations après leur prononcé. Il s'agit du moment le plus déterminant de la chaîne pénale ; celui dans lequel se niche tant l'erreur que la récidive. La prison serait réservée à l'avenir aux personnes qui doivent être retranchées du corps social. Il s'agit d'une solution de sagesse, économe des moyens publics, et conforme au sens que l'on veut conférer à la sanction la plus sévère. Ce n'est pas là faire preuve de laxisme. C'est même l'inverse.
Les nostalgiques des effets d'annonce et des postures autoritaires ont donc des raisons de se déchaîner. Etaient-ils cependant obligés, pour contester une politique, de viser aussi bassement la personne qui la met en œuvre ?
En tant qu'observateurs, nous ne saurions rester muets sur la nature du procès calomnieux qui est fait à la ministre, sauf à s'en rendre les complices. Il n'y va pas seulement de l'honneur d'une personne injustement vilipendée ; il s'agit de refuser que la diffamation tienne lieu de discussion.
Patrick Klugman et Léon-Lef Forster, avocats à la cour
Le ministère de l'Intérieur a répondu à Brice Hortefeux sur les effectifs dans les rangs de la police.
Bataille de chiffres entre le PS et Brice Hortefeux. L'ancien ministre de l'Intérieur est monté au créneau vendredi, estimant sur RMC-BFMTV qu'il y aurait moins de policiers en 2013 qu'en 2012. Pour l'ancien locataire de la place Beauvau, qui réagissait à l'annonce par Manuel Valls de la création de 500 postes par an, il y aura un solde négatif de 1.300 postes dans la police.
"Nous avons décidé, parce que la situation de la France l'exigeait, qu'un effort devait être fait en matière de dépenses publiques […] et nous avions décidé que cet effort s'appliquait à tous [avec] 1.800 postes en moins prévus en 2013", avait expliqué Brice Hortefeux.
La réponse de l'Intérieur
Faux, rétorque le ministère de l'Intérieur. "Le gouvernement a annoncé la fin de la Révision générale des politiques publiques (RGPP) dans la police et la gendarmerie, initiée par M. Hortefeux, qui aboutissait à la suppression de 10.700 postes de policiers et de gendarmes en cinq ans", a-t-on affirmé place Beauvau.
Donc, souligne le ministère, "la suppression de 1.800 postes de policiers correspondant au non remplacement d'un départ à la retraite sur deux ne se fera pas". Le solde est "positif et correspond bien à 2.300 effectifs supplémentaires" par rapport à ce qui aurait été si la RGPP avait continué de s'appliquer.
"Valls a réussi là où Hortefeux a échoué"
Un peu plus tôt, c'est Jean-Jacques Urvoas, le secrétaire national du PS chargé de la sécurité, qui était monté au créneau. Le député du Finistère a jugé que Brice Hortefeux faisait preuve d'une "mauvaise foi confondante", en oubliant "sciemment de rappeler qu'en cinq ans, la police a perdu 4.488 postes de fonctionnaire de police".
Et le député de citer des rapports de la commission des Finances de l'Assemblée et de la Cour des comptes, affirmant qu'on comptait en 2011 "102.877 gardiens de la paix contre 105.185 en 2007". "Soit une perte de 2.308 emplois. Et la saignée s'avère encore plus sévère pour les commissaires et les officiers, dont le nombre diminue de 2.180 emplois (14.152 en 2007, 11.972 en 2011), soit 15,4% des effectifs".
Jean-Jacques Urvoas conclut son communiqué en taclant Brice Hortefeux, qui n'a "même pas l'élégance de reconnaître que Manuel Valls a réussi là où il avait, avec constance, échoué : obtenir de nouvelles créations de postes pour le ministère de l'Intérieur".
Les commentaires récents