COMMUNIQUE DE PRESSE
Lundi 6 février 2012
Carte scolaire 2012 :
Le pari réussi du gouvernement, faire disparaître l’école publique
Alors que l’Inspection académique de l’Ardèche doit rendre ses arbitrages pour la prochaine rentrée scolaire, les enseignants, les parents d’élèves et les élus locaux craignent de voir leur école touchée par l’une des 19 suppressions de postes prévues en septembre 2012 dans le département de l’Ardèche.
Interpellé par plusieurs associations de parents d’élèves de la 2ème circonscription de l’Ardèche, Olivier Dussopt est intervenu auprès des services académiques pour défendre l’école publique aux côtés des parents et des enseignants.
Pour la 5e année consécutive, ces derniers doivent en effet faire face à la diminution drastique des moyens alloués à l’Education Nationale. Suppression de postes d’enseignants et fermeture de classes, mais aussi disparition des postes spécialisés qui privent progressivement l’école publique d’un véritable accompagnement des élèves les plus en difficultés.
Pour la 5e année consécutive, les parents vivent ainsi dans l’angoisse grandissante de voir leurs enfants isolés dans des effectifs trop lourds. Les enseignants voient, quant à eux, leurs conditions de travail se détériorer un peu plus chaque année.
La politique gouvernementale en matière d’éducation aura été clairement irresponsable depuis 2007 en pratiquant l’économie des postes et en négligeant les besoins des enfants et des enseignants. Suppression des postes de maîtres E et G, des postes de psychologues, des postes d’encadrement des structures spécialisées comme les CMPP, disparition des RASED, refus de comptabiliser les enfants de moins de 3 ans dans les classes de maternelle sont autant d’exemples du mépris que le gouvernement a toujours affiché envers l’école publique.
Le bilan est aujourd’hui dramatique. La politique gouvernementale a non seulement réussi à dégrader l’image du service public d’éducation mais a également plongé les parents et les enseignants dans une vive inquiétude renouvelée chaque année. Cette politique se fait au détriment de la diversité culturelle présente dans nos classes maternelles et primaires, aux dépens de la qualité de l’enseignement et des élèves les plus en difficultés, et au mépris d’une mission pédagogique qui ne peut s’envisager que sur le long terme.
Olivier Dussopt a dénoncé tout au long de son mandat, et dénonce encore aujourd’hui, les effets dévastateurs de cette politique sur nos enfants et sur la société dans son ensemble. Il regrette en particulier la disparition progressive d’un système qui devait garantir dès le plus jeune âge à tous les enfants une égalité d’accès à l’éducation et l’enseignement. En pratiquant une telle casse de notre école publique, c’est non seulement l’avenir de nos enfants que le gouvernement hypothèque, mais aussi l’avenir de notre société.
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