Dans le collimateur des socialistes avant l'élection présidentielle, Henri Proglio a su donner les garanties qu'il fallait au nouveau pouvoir. Après avoir accepté la révision à la baisse de son salaire pour respecter la règle du "1 à 20", le patron d'EDF a assuré Arnaud Montebourg de son soutien pour le sauvetage de certains sites industriels.
Une "bonne volonté" qui a fortement irrité Nicolas Sarkozy... "Il est vert de rage", confie l'un de ses visiteurs. Il faut dire que l'ancien président de la République, lui, avait dû batailler ferme pour que Proglio renonce à son double salaire (chez EDF et Veolia), puis accepte de reprendre Photowatt.
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